La Valla-en-Gier

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

La Valla-en-Gier
La Valla-en-Gier
Le saut du Gier.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Saint-Étienne
Intercommunalité Saint-Etienne Métropole
Maire
Mandat
Jean-Claude Flachat
2020-2026
Code postal 42131
Code commune 42322
Démographie
Gentilé Vallauds, Vallaudes [1]
Population
municipale
1 092 hab. (2021 en augmentation de 9,31 % par rapport à 2015)
Densité 31 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 25′ 00″ nord, 4° 31′ 01″ est
Altitude Min. 440 m
Max. 1 388 m
Superficie 34,78 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Étienne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Pilat
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
La Valla-en-Gier
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
La Valla-en-Gier
Géolocalisation sur la carte : Loire
Voir sur la carte topographique de la Loire
La Valla-en-Gier
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
La Valla-en-Gier

La Valla-en-Gier est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes. Les habitants sont appelés Vallauds [2].

Géographie[modifier | modifier le code]

La Valla se situe au sud du département de la Loire, à 8 km de Saint-Chamond[3] et 18 km de Saint-Étienne[4], et fait partie intégrante du parc naturel régional du Pilat. Trois sentiers en boucle au départ du village, permettent de découvrir une commune dont le tiers est recouvert par la forêt. Très vaste, elle comprend une cinquantaine de hameaux et s’étend en amont du barrage de Soulage (440 m) jusqu’au crêt de la Perdrix (1349 m).

La superficie de la commune est de 34,78 km2 ; son altitude varie de 440 à 1 388 mètres[5].

Le bourg, établi à flanc de montagne, domine trois barrages qui servent à l’alimentation en eau potable de la ville de Saint-Chamond, distante d’une dizaine de kilomètres. La commune est entaillée par deux vallées principales marquant profondément le relief. C’est dans ce paysage très accidenté que le Saut du Gier s’impose au visiteur : une cascade impressionnante accessible après une ascension à travers des chirats (éboulis de pierres très caractéristiques sur la commune).

Intercommunalité : Saint-Étienne Métropole depuis 2003.

Communes limitrophes de La Valla-en-Gier
Saint-Chamond
Saint-Étienne La Valla-en-Gier Doizieux
Tarentaise Le Bessat , Graix Colombier

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 897 mm, avec 9,9 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Tarentaise », sur la commune de Tarentaise à 5 km à vol d'oiseau[8], est de 8,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 128,3 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Valla-en-Gier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[12],[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].

Histoire[modifier | modifier le code]

Avant la Révolution française, les habitations de La Valla-en-Gier était rattachées à la seigneurie du Thoil, aujourd'hui lieu-dit (en ruine) du Bessat.

Très ancienne (des travaux ont permis de retrouver les traces d’une église du XIe siècle), La Valla incluait jusqu’en 1831 la commune voisine du Bessat. En 1817, Marcellin Champagnat, nommé vicaire du village, y fonda la première communauté des frères maristes.

Au XIVe siècle, un italien dénommé Gayotti vient s’établir à Luzernod, au-dessus de la Valla-en-Gier. Il apporte avec lui le savoir-faire italien du travail de la soie, introduite en France depuis deux siècles déjà. Il construit alors le premier moulin « à dévider la soie » de la région. Il ira par la suite s’installer à Saint-Chamond, au confluent du Janon et du Gier. Avec lui se développe le moulinage.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 En cours Jean-Claude Flachat[17] UDF puis UDI  

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].

En 2021, la commune comptait 1 092 habitants[Note 3], en augmentation de 9,31 % par rapport à 2015 (Loire : +1,27 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 1462 0172 3162 4232 5832 0392 1992 2692 282
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 1262 1472 1282 0122 0121 9531 9971 8831 903
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 8001 5391 4271 1821 1731 1351 0289361 162
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
745677581660745741880912990
2018 2021 - - - - - - -
1 0651 092-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église Sainte-Agathe-et-Saint-Andéol, dont le chœur est orné depuis 1987 de plusieurs vitraux sortis de l'atelier du maître-verrier Paul Duckert, artiste formé à Taizé[22].
  • Près de la mairie : le puits des Sœurs (un puits en pierre taillée classé monument historique).
  • À l’écart du bourg : une curiosité offerte par les toits du hameau des Serchettes, dont les lignes de faîtages convergent toutes vers le même point.
  • Le barrage de la Rive, aménagé sur les rivières « le Ban et le Jarez », construit en 1870.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Loire », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. http://www.la-valla-en-gier.fr/?page_id=62 Population de La Valla en Gier
  3. « Distance par la route entre La Valla-en-Gier et Saint-Chamond », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  4. « Distance par la route entre La Valla-en-Gier et Saint-Étienne », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  5. Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, [lire en ligne].
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre La Valla-en-Gier et Tarentaise », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Tarentaise », sur la commune de Tarentaise - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Station Météo-France « Tarentaise », sur la commune de Tarentaise - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « La Valla-en-Gier », sur le site de l'association des maires de France (consulté le ).
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. Artiste à qui l'on doit de nombreux vitraux installés dans des édifices religieux, entre autres à Bruailles (église Notre-Dame-de-l'Assomption, 1981), à Louhans (église Saint-Pierre, 1993), à Lugny (chapelle Notre-Dame-de-Pitié, Pietà, 2012), à Uchizy (église Saint-Pierre, Saint Pierre pêcheur d'hommes, 1974) et jusqu'en Suisse : temple de Saint-Martin à Val-de-Ruz (de 1970 à 1976).
  23. « Petites Sœurs de la Sainte-Enfance » (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :